1994 I left rue saint roch,

graduate of the "chambre syndicale de la couture parisienne" school

2024 i'm coming back rue saint roch
let's meet

the opening of our first parisian store from march 4th to may 30th

16 rue saint roch
75001 Paris

De retour à la maison 
Tu es heureuse, tu es chez toi 
Tu caresses les souvenirs,
murmures aux tissus,
Tes vêtements 

Ta veste basculée, fendue t’attend 
Ton manteau “Cocon” est prêt à t’entourer, protecteur 
Ta robe dite “citrouille”, fidèle elle t’observe sagement 
Les robes libres légères t’accueillent, chaque pli ajusté à la taille te berce, te serre sans contrainte… promis 
L’imprimé “fauve” se métamorphose, t’offre de nouvelles couleurs comme une encre fraîche qui s’écrit pour te donner envie: en mousseline pour tes blouses et toges, en feutre douillet pour ton manteau 
Tu laisses tomber ton trench sur ton terrain de jeu 
Tu abandonnes ta blouse en coton et ton pantalon qui coulisse 
Tu portes tes robes en taffetas rose orange bleu … 
Elles illuminent ton sentier 
Tu les observes danser 
Tu souris 
Tu es prête à te charmer, à séduire le froid 

Bel hiver mon amie 

Rabih

Dans un port 
Dans une ville 
Tu arrives
Je t’attends 

Je m’enveloppe de tes robes
Je porte ta veste 
J’enfile ton pantalon 
Je porte ta jupe, ton débardeur 
J’avance pour que l’air me caresse et me rappelle que tu n’es pas loin 
L’attente est douce 
Je pars sur la mer te retrouver 
L’air me caresse 
Tu n’es pas loin…

Retrouver le premier geste 
Se couvrir de couleurs
Bleu ciel rempli de soleil, 
Jaune soleil dégorgeant de fraîcheur 
Le blanc net 
Le noir teinté de vert forêt 
Les roses poudre 
Satin et crêpe 
Toile de soie, toile de coton 
L’éternelle charmeuse et le twill de soie 
L’imprimé retrouve des lignes droites, des chemins qui se croisent 

Les vestes sont simples 
Larges: elles se serrent 
Droites: fendues à l’épaule ou au dos 
Les pantalons sont droits 
Ou larges, empruntés aux travailleurs des ports 
Les smokings en vareuse ou en robe 
Les silhouettes sont droites 
Les robes s’enroulent et se laissent libres comme les voiles de ce bateau qui avance….

Et ces vers de Baudelaire 
Quand tu vas balayant l’air de ta jupe large tu fais l’effet d’un beau vaisseau qui prend le large…

Nous inaugurons notre nouvelle série "Dans la cuisine de Rabih" avec la costumière Marylin Fitoussi, connue pour son travail dans la série Netflix Emily in Paris.

je te vois enfilant un manteau
je te vois protegée
je te vois te serrer la taille dans le drapé d'une veste
je te vois marcher, danser, rire
je te vois enlacée, aimée par les robes
je te vois libre
je te vois marcher dans une ville
je te vois confiante
je te vois danser dans une bulle
je te vois vivre

je t'aime

rabih

Il est midi sur une riviera au bout du monde,
Le ciel est bleu d'été,
Quelques nuages..

Une femme marche, cheveux au vent.
Elle traverse les vestiges des temps modernes.

Elégante,
libre,
Presque insolente.

Son vêtement l'enveloppe naturellement,
Libère son corps.

Les couleurs primaires rappellent le Sud,
L'empreinte d'une première peinture.

Les textures sont solides.
Les tissus brillants épousent l'aspect mat.
La laine froide côtoie le jersey.
De nouveaux archétypes viennent s'ajouter au vestiaire MRK.

Vareuse, Trench, Coupe Vent.
La garde-robe de jour et de soir.

Faisant la part belle
Au mouvement,
À l'énergie,
Au dynamisme.

À la liberté.

La Maison Rabih Kayrouz est heureuse de dévoiler une collaboration exclusive avec ERES. Le créateur Rabih Kayrouz et Marie-Paule Minchelli, directrice du studio et des collections ERES ont imaginé une collection estivale, à porter à la plage ou en ville, qui allie parfaitement les deux savoir-faire de leurs Maisons :  les créations iconiques de Prêt-à-porter de Maison Rabih Kayrouz et l'expertise ERES dans l'univers du maillot de bain. Chacune partage ainsi son univers, son histoire et une aspiration commune : magnifier le corps des femmes avec des pièces intemporelles, délicates et empreintes d'émotions.

Une collection inédite composée de quatre maillots de bains et de six pièces de Prêt-à-porter.

Elle traverse, elle monte, déterminée
Fragile et  forte, elle n’hésite pas
Amoureuse et fière Son passé l’émeut
Son futur l’inspire
Son présent, elle le vit
Des robes structurées
Des vestes et des manteaux
Aux coupes claires, franches
Du mouvement, de l’allure
L’ornement est une partie intégrante de la matière
Tons ébène, liqueur, coquelicot et Marigold
Lumière du vinyle, du brocard ou des broderies
Silhouettes allongées en pantalons, jupes, robes et shorts
Douce et sensuelle, elle nous envoûte
Elle marche en ville
Elle nous emmène danser un soir d’hiver
Elle rayonne et nous réchauffe

Elle part quand elle en a envie
Elle prend sa valise et l’emporte loin
Tenues de ville
Tenues de voyage
Robes de bal
Elle est prête
Pour arpenter des rues étrangères
Pour oser l’aventure d’un safari
Pour aller danser sous les étoiles
Dans sa valise, tous ses essentiels
Cape et trench
Veste de travail, saharienne, blousons, smoking
Short bermuda et pantalon large
Blouses, polos et chemises

« Les Essentiels » se prêtent aux jeux de la Haute Couture et deviennent « Les Exceptionnels ». La veste en grain de poudre s'élargit et devient un smoking dévoilant le dos. Le trench en double gabardine s'allonge et se brode de souvenirs. Les petites mains effrangent, soulignant la robe en gaze de coton.

l’esprit mrk pour l’hiver 2021?

des vêtements « cocon », rassurants et protecteurs.

manteaux enveloppants, capes et trenchs généreux expriment la « main » mrk.

costumes masculins aux lignes épurées.

jupes, pantalons, chemises… à adopter et à mixer selon ses envies et son emploi du temps.

maille ultra-confort aux lignes graphiques.

et toujours les codes forts de la maison : blouses et robes en charmeuse fluide, popeline graphique pour les chemises, robes architecturales, tailoring intelligent…

tissus tactiles : velours, brocarts, draps de laine, double gabardine…

palette lumineuse : verts, bleus et rouges francs associés au noir et blanc essentiels.

L’explosion du 4 août 2020 à Beyrouth, d’une violence indescriptible, a entièrement détruit le magnifique palais du 19e siècle qui abritait notre boutique. Rabih lui-même y fût grièvement blessé ; après plusieurs mois de convalescence, il est fort heureusement guéri.

Malgré le choc initial et l’immense tristesse, nous demeurons déterminés à reconstruire et restaurer la magie de ce lieu. Nous soutenons plus que jamais notre équipe locale, dont nous saluons le courage et la volonté – il est primordial de leur donner la possibilité de continuer à créer et à travailler.

Il est pour l’instant impossible de communiquer avec certitude une date de réouverture ; nous avons donc ouvert une boutique temporaire à quelques pas du 320 Rue Gouraud.

Et si Beyrouth et Paris ne tenaient qu'à un fil, un dessin, un geste, un trait, un grain ? 

À Beyrouth, la robe se rêve, s'imagine, se conçoit, se croque, se dessine. À Paris, celle-ci prend forme, prend vie, s'active, se tisse et se meut. Pétillante, vivante, enjouée, rouge-oranger. 

Plus que le simple dévoilement d'une tenue, 320/38 est une invitation dans l'intimité du créateur de Rabih Kayrouz. À défaut de pouvoir être auprès de sa création - quelques 4.168,33 km séparent le couturier de son ouvrage - , le créateur conjure la distance en faisant usage, au 320 Rue Gouraud, Beyrouth, de son feutre, de ses mains, de son regard ; esthétiques qui seront par la suite exaucées au 38 Boulevard Raspail, Paris. 

À Beyrouth, les petites - et sublimes - mains, caressées par la lumière d'un matin beyrouthin, brodent un gros-grain imaginaire, fil ténu qui sera mis en corps et en espace dans un atelier nimbé de la lumière d'un après-midi parisien. 

À Beyrouth, cet échantillon. 
À Paris, cette création. 
Jaillit la couleur. 

Et si Beyrouth et Paris ne tenaient qu'à un fil, un dessin, un geste, un trait, un grain ? 

À Beyrouth, la robe se rêve, s'imagine, se conçoit, se croque, se dessine. À Paris, celle-ci prend forme, prend vie, s'active, se tisse et se meut. Pétillante, vivante, enjouée, rouge-oranger. 

Plus que le simple dévoilement d'une tenue, 320/38 est une invitation dans l'intimité du créateur de Rabih Kayrouz. À défaut de pouvoir être auprès de sa création - quelques 4.168,33 km séparent le couturier de son ouvrage - , le créateur conjure la distance en faisant usage, au 320 Rue Gouraud, Beyrouth, de son feutre, de ses mains, de son regard ; esthétiques qui seront par la suite exaucées au 38 Boulevard Raspail, Paris. 

À Beyrouth, les petites – et sublimes – mains, caressées par la lumière d'un matin beyrouthin, brodent un gros-grain imaginaire, fil ténu qui sera mis en corps et en espace dans un atelier nimbé de la lumière d'un après-midi parisien. 

À Beyrouth, cet échantillon. 
À Paris, cette création. 
Jaillit la couleur.